Comment vaincre le complot des Illuminati

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Après la lecture de l'article précédent sur les Illuminati et leur complot pour l'établissement d'un gouvernement mondial et l'abolition de toutes les religions, on pourrait être porté au fatalisme ou au pessimisme, en se disant qu'ils sont trop puissants, et qu'il n'y a rien qu'on puisse faire pour les arrêter. Ce serait une erreur de croire cela. Aussi puissants que les Illuminati puissent être, leur projet est voué à l'échec, puisqu'ils ont mis littéralement leur confiance dans le diable, Lucifer, et non pas dans le vrai Dieu, Jésus-Christ. Et les catholiques savent que Dieu a confié à Marie (voir Genèse 3, 15) le rôle d'écraser la tête de l'orgueilleux Satan. A Fatima en 1917, la Sainte Vierge Marie a prédit: "A la fin, mon Coeur Immaculé triomphera."

 

L'insigne des Illuminati

 

Aussi surprenant que cela puisse paraître, l'insigne de l'Ordre des Illuminati apparaît au revers du billet d'un dollar américain, et cela depuis 1933, année où il y apparût pour la première fois, sur ordre du Président américain Franklin D. Roosevelt, au tout début du "New Deal" (nom donné aux réformes politiques de Roosevelt).

 

On peut lire à la base de la pyramide de 13 étages l'année 1776 (MDCCLXXVI en chiffres romains). La plupart des gens s'imaginant que ce chiffre représente l'année de la signature de la Déclaration d'Indépendance américaine, mais en réalité, il représente l'année de la fondation de l'Ordre des Illuminati par Weishaupt, le 1er mai 1776.

 

La pyramide représente la conspiration pour la destruction de l'Eglise, et l'établissement d'une dictature mondiale. L'oeil au sommet représente le réseau d'espions mis sur pied par Weishaupt pour conserver le secret de l'Ordre, pour terroriser la population et la forcer à accepter sa dictature. Les mots latins "ANNUIT COEPTIS" signifient "notre entreprise (conspiration) a été couronnée de succès". En bas, les mots "NOVUS ORDO SECLORUM" expliquent la nature de cette entreprise; ils signifient "un nouvel ordre mondial".

 

Cet insigne fut adopté comme revers du grand sceau des Etats-Unis d'Amérique par le Congrès américain le 15 septembre 1789. (L'avers, ou côté opposé du sceau, montre le symbole plus connu de l'aigle, figurant lui aussi à l'endos du billet de $1 américain).

 

Le fait que ce symbole fit son apparition sur les billets de banque américain en 1933 signifie que les chefs conspirateurs des Illuminati considéraient alors que leurs efforts étaient effectivement "couronnés de succès", et qu'ils contrôlaient totalement le gouvernement américain.

 

Conspiration luciférienne

 

Lorsque les Illuminati sont qualifiés dans l'article précédent de "conspiration luciférienne", cela n'est pas simplement une figure de style, mais c'est littéralement exact. En effet, les chefs des Illuminati sont réellement des adorateurs de Satan, et leur objectif final est que tout le monde s'incline devant lui. Au moyen de ses serviteurs, c'est Lucifer qui continue sa révolte contre Dieu en voulant faire échouer le plan de Dieu sur la terre, et d'enlever à Dieu le plus d'âmes possible.

 

Tout comme Satan, les Financiers se croient les seuls à être capables de bien diriger l'humanité, et c'est afin de pouvoir imposer leur volonté sur les individus et contrôler le monde qu'ils ont inventé le systèmen d'argent-dette. Ils veulent amener toutes les nations du monde dans un tel état de crise que ces pays croiront n'avoir pas d'autre choix que d'accepter la solution "miracle" des Financiers pour les sauver de la catastrophe: la centralisation complète, une seule monnaie mondial, où toutes les nations seront abolies. Les membres des Illuminati sont des gens de toutes races et croyances, que réunit la soif d'argent et de pouvoir.

 

Reconnaître les forces en présence

 

En conclusion de son livre "Pawns in the Game" dénonçant le complot des Illuminati pour une domination mondiale, William Guy Carr explique ce qui doit être fait pour stopper ce plan.

 

Premièrement, reconnaître les forces spirituelles en présence, réaliser que nous avons à faire pas seulement à des forces terrestres, mais des forces spirituelles; reconnaître que c'est le combat de Dieu contre Satan.

 

Et deuxièmement, prendre les moyens concrets de contrecarrer le plan des Financiers, ce qui, selon les mots de M. Carr, ne peut se faire que par une réforme monétaire: "Les électeurs doivent insister pour que l'émission de l'argent soit placée entre les mains du gouvernement, auquel elle appartient de droit."

 

faire sa part

 

En 1970, Louis Even écrivait, dans un article intitulé "Crédit Social, oui - Parti, non" que les gouvernements étaient menés par les Financiers, que changer le parti au pouvoir ne changeait absolument rien à cette situation. Mais il ajoutait aussitôt l'exemple de David terrassant le géant Goliath, avec sa fronde:

 

«Toute une leçon nous est donnée là. Les créditistes de Vers Demain se la font souvent rappeler et tâchent d'en tenir compte. Seule une puissance céleste peut triompher des plus puissantes forces terrestres. Le Ciel veut quand même que nous fassions notre part, de notre mieux, mais sans nous fier uniquement à notre action. Le jeune David ne dit pas: "Je ne ferai rien, à quoi bon en face d'une force qui se rit de ma faiblesse?" Non, il fit sa petite part. Il prit les armes à sa portée - bâton, fronde, pierres - sans doute ridiculisé et traité de fou. Et Dieu fit le reste, la grosse part.

 

«Le créditiste de Vers Demain ne s'arrête ni devant sa propre faiblesse en face d'une force ennemie humainement invincible, ni devant des moqueries, des critiques, ni devant des trahisons. Il sait que chaque pas fait pour une cause juste, chaque témoignage rendu à une vérité, chaque rayon d'espoir communiqué à des abattus, chaque élévation d'âme ou chaque conversion suscitée par son exemple et par le message qu'il porte, est un gain. Et seuls les Anges savent ce que ce message, ces prières et ces exemples ont fait de bien. L'apôtre, s'il s'en rend compte, s'en réjouit mais en rend grâce à Dieu. s'il l'ignore, s'il ne voit pas pousser le grain semé, il continu quand même de semer, de labourer, de peiner, dans la joie intérieure du désintéressement personnel, de l'unique recherche de la gloire de Dieu et du bien pour ses frères.»

 

Nécessité du Crédit Social

 

La prière et les sacrifices pour obtenir l'aide du Ciel sont certainement nécessaires pour arrêter le plan des Financiers. Mais il faut aussi une technique, un moyen temporel pour contrecarrer le plan des Financiers. Et ce moyen, c'est la réforme du Crédit Social, conçue par l'ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas, la seule que les Financiers craignent réellement, et qui mettrait fin à leur pouvoir de domination sur les nations.

 

Douglas avait tout d'abord cru qu'une fois sa découverte et ses implications auraient été portées à l'attention des gouvernements et de ceux responsables de l'économie, ils se seraient hâtés de l'appliquer. Mais Douglas fit aussitôt une autre découverte: les Financiers qui dirigeaient l'économie n'étaient nulement intéressés à changer le système financier actuel, que ses défauts étaient exactement ce qu'ils souhaitaient, et même entretenaient à dessein dans le but d'imposer leur solution d'un gouvernement mondial. Et alors, les Financiers firent tout pour stopper l'idée du Crédit Social: conspiration du silence dans les médias; falsification intentionnelle de la doctrine de Douglas dans le but de la rendre vulnérable; calomnies et ridicule contre les apôtres de Vers Demain; création de partis politiques portant le nom de "Crédit Social". Douglas écrivait dans son livre "Warning Democracy":

 

«Le progrès des idées du Crédit Social fut si rapide entre 1919 et 1923, tant ici (en Grande-Bretagne) qu'à l'étranger, et des commentaires favorables en parurent si abondamment dans les pages des journaux, que les intérêts menacés par ces idées s'en alarmèrent considérablement et prirent des mesures jugées par eux efficaces pour endiguer leur publicité.

 

«En ce pays (Grande-Bretagne), l'Institut des Banquiers alloua une somme de 5 millions de livres (équivalant alors à 24 millions de dollars), pour combattre les idées dites "subversives" émises par nous-même, ou par d'autres qui oseraient mettre leur nez dans le système financier. Les grandes associations de presse reçurent des directives expresses leur enjoignant de ne jamais mentionner notre nom dans la presse publique. Les journaux méropolitains, tant de ce pays que des Etats-Unis, ne devaient publier ni correspondance ni articles portant sur ce sujet. Malgré cela, l'enquête parlementaire canadienne sur les questions bancaires, devant laquelle je fus appelé à témoigner à Ottawa, en 1923, eut comme effet d'exposer, d'une part, l'ignorance de problèmes fondamentaux même par des banquiers notoires, et d'autre part, jusqu'où la puissance financière était prête à aller pour garder le contrôle de la situation.»

 

"Le moment psychologique"

 

Douglas a prédit que le système actuel d'argent-dette des banquiers finirait par devenir insoutenable et s'effondrerait de lui-même. On n'a qu'à penser aux dettes énormes des pays civilisés, on s'en va tout droit vers la catastrophe, tout en sachant très bien qu'elles ne pourront jamais être remboursées. D'autres facteurs annoncent cet écroulement du système: l'automation qui rend impossible le plein emploi, la chute du dollar américain comparativement au yen japonais, etc.

 

Douglas disait qu'il viendra un "moment psychologique", un moment critique où la population, étant donné la gravité de la situation, et cela malgré toute la puissance des financiers, aura assez souffert de leur système d'argent-dette qu'elle sera disposée à étudier et accepter le Crédit Social. Douglas écrivait ce qui suit en 1924, dans son livre "Social Credit":

 

«En raison de son importance, la situation sera épouvantable. Une période relativement courte permettra probablement de décider si nous pouvons maîtriser la puissante machine économique et sociale que nous avons créée, ou si c'est elle qui nous maîtrisera. Durant cette période, la moindre impulsion de la part d'un groupe d'hommes, qui savent quoi faire et comment le faire, pourra être la différence entre un nouveau recul dans l'âge des ténèbres, ou l'avènement en pleine lumière d'une ère d'une telle splendeur, que nous pouvons à peine imaginer. C'est cette nécessité de la connaissance du moment psychologique, et du choix de l'action appropriée, qui devrait être présente à l'esprit de cette minorité consciente de la gravité des temps présents.»

 

Louis Even, à la fin de son article déjà cité ("Crédit Social, oui - Parti, non"), reprend cette idée de Douglas:

 

«Les créditistes de Vers Demain maintiennent, comme Douglas, qu'en matière de Crédit Social, le travail efficace à faire est d'éclairer la population sur le monopole du crédit financier, lui imputant les fruits mauvais dont il est la cause dans la vie des personnes, des familles, des institutions; et, en regard, exposer la doctrine lumineuse, si conforme au bon sens, du Crédit Social authentique. Ils s'efforcent aussi de développer chez eux-mêmes et rayonner l'esprit créditiste, si bien d'accord avec l'esprit évangélique: esprit de service et non de domination, et non de poursuite insatiable d'argent ou de biens matériels qui est de même nature, avec des moyens moins puissants, que l'esprit des seigneurs de la Haute Finance.

 

«Que vienne l'écroulement du système sous le poids de ses propres énormités, ou qu'adviennent des événements maintes fois prédits par des âmes privilégiées et dont on ne peut guère douter à la vue de la décadence des moeurs, de l'apostasie, de la paganisation des peuples qui furent chrétiens et les mieux nantis de biens matériels - dans l'un ou l'autre cas, les vivants ou survivants d'alors ne seront pas sans lumière pour se donner un organisme économique et social digne du nom.»

 

 

 

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